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Gaspillage Alimentaire

Les ateliers cuisine mènent la lutte contre la précarité alimentaire dans le Bruaysis

25 Février 2012 , Rédigé par Nicolas Verdavainne

COLLINES D'ARTOIS
samedi 25.02.2012, 05:09La Voix du Nord
 Apprendre à cuisiner, c'est aussi développer l'équilibre alimentaire et la gestion du budget familial.Apprendre à cuisiner, c'est aussi développer l'équilibre alimentaire et la gestion du budget familial.
|  PAUVRETÉ ET PRÉCARITÉ DANS LE BRUAYSIS (4E VOLET) |
Un atelier cuisine au FJT de Bruay, un autre à Auchel, un troisième à la Maison pour tous de Marles-les-Mines, ...
sans compter celui d'Haillicourt... Dans le Bruaysis, l'organisme de formation Epistème est mouillé dans nombre de ces ateliers cuisine qui fleurissent dans les communes.
Objectif : lutter contre la précarité alimentaire.
Bien sûr, il y a ceux qui relèvent du simple loisir mais ceux que l'on vient de citer ont une autre idée derrière la casserole. « On essaie de développer la notion d'équilibre alimentaire, d'apprendre à cuisiner les légumes du jardin, les restes, de sensibiliser à la gestion du budget... » Brigitte Lacroix, responsable pédagogique chez Epistème, liste les intentions de ces ateliers « cuisine santé bien-être ».
Contre le gaspillage
Avec d'autres partenaires et financeurs (politique de la Ville, projet de cohésion sociale d'Artois Comm., l'Union européenne), l'organisme monte ce genre d'ateliers « ouverts à tous » mais dans lesquels sont aussi orientées « des personnes en grande précarité, repérées par les CCAS. Des bénéficiaires du RSA notamment ». Avec le programme Greencook, un projet européen, et l'école des consommateurs, Epistème lutte contre le gaspillage alimentaire.
Dans le même esprit, Brigitte Lacroix annonce un projet « avec les Restos du Coeur et Artois Comm.. On s'est aperçu que certains bénéficiaires ne savaient pas cuisiner les légumes. Quand on leur donnait du fenouil par exemple, au mieux, ils le donnaient au voisin, au pire, ils le jetaient ». Donner les bases, apprendre à cuisiner, à ne pas jeter un fruit dès qu'il est un peu piqué, voilà les buts de ce nouveau partenariat. Chez Épistème, quatre salariés travaillent sur ce volet-là. Tous domaines d'actions confondus, en moyenne, 3 000 bénéficiaires profitent de l'organisme bruaysien chaque année. • C. BA.
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